Les peuples indigènes désignent la liane de la jungle Banisteriopsis caapi du nom d’ ayahuasca, les chamans estimant que l’effet principal du thé ayahuasca est d’être un hallucinogène.
Banisteriopsis Caapi, une liane en provenance d’ Amérique du Sud, plus particulièrement du Brésil, avec ses jolies fleurs, est donc l’ingrédient principal végétal de base d’une drogue chamanique très appréciée.
En effet, le thé psychotrope ayahuasca est un hallucinogène largement consommé par les habitants de la région amazonienne, qui l’utilisent à des fins rituelles et médicales. Il tient une place importante parmi les catégories des inhibiteurs de MAO. Aujourd’hui, les sensations induites par l’ayahuasca intéressent les gens du monde entier.
Ayahuasca – la liane de la jungle Banisteriopsis caapi
Les habitants indigènes d’Amérique du Sud, au Brésil ou au Pérou, appellent les Banisteriopsis caapi « ayahuasca ». La plante appartient à la famille des Malpighiaceae et est originaire des régions de l’Amazone et de l’Orénoque.
Le terme ayahuasca est également utilisé pour désigner le thé ayahuasca que l’on peut obtenir en faisant macérer les tiges dans l’eau. Le thé peut contenir uniquement du Banisteriopsis caapi ou d’autres plantes, par exemple la vigne vierge et Psychotria viridis, une plante vivace de la famille des Rubiacées.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Banisteriopsis_caapi
Différentes parties sont utilisées pour la fabrication d’un produit comme l’ayahuasca : feuilles, fleurs, en particulier.
Composition de l’ ayahuasca
Les chercheurs ont décrit jusqu’à 100 plantes différentes composant l’ayahuasca. Ces plantes contiennent également de nombreuses substances psychotropes. Parmi celles-ci, on trouve la nicotine, la scopolamine, la caféine, la cocaïne ainsi que la N,N-diméthyltryptamine, ou DMT, un alcaloïde tryptaminique hallucinogène.
Utilisation de la plante
Banisteriopsis caapi est un élément central des pratiques et rites chamaniques anciens des populations indigènes du nord-ouest de l’Amérique du Sud. La plante tient une place importante en tant que drogue dans la médecine traditionnelle amazonienne. Plus récemment, le thé ayahuasca est également devenu une partie importante des rituels des groupes religieux brésiliens et sert dans des cérémonies où on invoque les noms des esprits. On parle des religions de l’ayahuasca União do Vegetal (UDV), Barquinha et Santo Daime. Celles-ci ont fini par populariser la boisson en Amérique du Nord, à New York, et en Europe, dans différents pays, au Portugal ou encore à Paris.
Source : https://brazil-selection.com/informations/culture-generale/religions/le-chamanisme-au-bresil/
Chimie et pharmacologie de Banisteriopsis caapi
En fin de compte, la chimie et la pharmacologie de l’ayahuasca sont très complexes. Par exemple, Banisteriopsis caapi contient de grandes quantités d’harmine et de tétrahydroharmine (THH) et, dans une moindre mesure, d’harmaline. Les indo-alcaloïdes harmine et harmaline sont des inhibiteurs réversibles de la monoamine oxydase A (MAO-A), tandis que la tétrahydroharmine peut également inhiber la recapture de la sérotonine.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Monoamine_oxydase
Une substance utilisée dans de nombreux pays, mais peu étudiée par la science
Actuellement, on ne sait pas si les interactions pharmacologiques dans l’ayahuasca agissent de manière synergique ou additive pour produire les effets psychoactifs. Les résultats d’une méta-analyse brésilienne récente suggèrent que l’on ne sait tout simplement pas grand-chose sur les mécanismes synergiques des composés de l’ayahuasca. Il se pourrait bien que des processus encore plus complexes soient impliqués. Une meilleure compréhension pharmacologique serait toutefois importante pour éviter d’éventuels risques potentiels et des effets indésirables liés à l’utilisation du thé d’ayahuasca.
Le thé ayahuasca est apprécié dans les pays du monde entier
De New York à Paris, en passant par le Portugal et les pays d’Amérique latine, comme la Colombie, l’ayahuasca connaît un grand succès. Cette drogue empruntée à la médecine traditionnelle se consomme en breuvage amazonien ou décoction de feuilles.
Source : https://www.echosciences-sud.fr/uploads/article/image/attachment/1005450929/xl_ayahuasca-1-1200×772.jpg
L’image ci-après montre la préparation du thé d’ayahuasca :
Source : https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Fichier:Ayahuasca_preparation.JPG j j
Propriétés du thé ayahuasca
Le thé ayahuasca est généralement riche en diméthyltryptamine (DMT), un hallucinogène tryptaminique qui agit comme inhibiteur de la recapture de la sérotonine. Le mécanisme d’action est similaire à celui d’autres composés tels que le LSD (diéthylamide de l’acide lysergique) et la psilocybine issue des champignons ou truffes magiques.
Par exemple, l’utilisation contrôlée du LSD et de la psilocybine dans des études expérimentales a permis de réduire la fréquence des épisodes psychotiques. Enfin, des études de population ont confirmé ces résultats.
Risques liés au produit
Toutefois, les personnes ayant des antécédents personnels ou familiaux de maladie psychotique ou de manie non psychotique devraient éviter de prendre du thé d’ayahuasca.
Quoi qu’il en soit, les psychédéliques sont des substances fascinantes qui modifient temporairement et intensément les perceptions et les sentiments. Malgré leur utilisation millénaire par l’homme, les mécanismes d’action ne sont pas encore élucidés.
Effet antidépresseur prouvé
Quelques études sur les produits à base d’ayahuasca
Quoi qu’il en soit, des études récentes menées sur des patients ont montré que le thé d’ayahuasca, psychédélique végétal et hallucinogène, fonctionne comme un antidépresseur rapide et puissant sur des patients résistants au traitement.
Des chercheurs ont récemment pu montrer sur un modèle animal comment des préparations à base de Banisteriopsis caapi pouvaient être antidépresseurs. Ainsi, l’effet thérapeutique serait lié à la neurogenèse dans l’hippocampe. Comme on le sait, l’organisme serait capable de former de nouvelles cellules nerveuses dans l’hippocampe. Le terme de neurogenèse adulte signifie que cela est également possible à l’âge adulte.
Les études confirment l’effet antidépresseur
En tout cas, les trois alcaloïdes principaux, l’harmine, la tétrahydroharmine et l’harmaline de Banisteriopsis caapi ont stimulé in vitro (en latin : dans le verre, donc pas dans le corps), cette neurogenèse adulte.
Ces résultats actuels suggèrent que ces processus cérébraux contribuent largement à l’effet antidépresseur de l’ayahuasca. En outre, les chercheurs supposent que c’est la raison pour laquelle les alcaloïdes de Banisteriopsis caapi pourraient également apporter des avantages contre d’autres maladies du cerveau.
L’ayahuasca et l’anthropologie : comme l’Occident et l’Amérique du Nord ont découvert la vigne du bassin d’Amazonie
Nous vous emmenons à présent à la découverte de l’histoire de cette plante en forme de vigne qui constitue l’un des produits phares de notre boutique. C’est une expédition de l’anthropologue canadien Jeremy Narby qui a levé le voile sur bien des aspects.
Source : https://www.businessinsider.fr/voici-les-effets-de-layahuasca-la-nouvelle-drogue-en-vogue-dans-la-silicon-valley-sur-votre-corps-et-votre-cerveau-105816#layahuasca-egalement-connue-sous-le-nom-de-yage-est-obtenu-en-brassant-certaines-feuilles-et-lianes-en-quechua-une-famille-de-langues-parlees-au-perou-ce-nom-signifie-liane-des-morts-ou-liane-de-lame
A la découverte de l’ayahuesca et de ses secrets
Jeremy Narby, une fois diplômé, passe plusieurs années en Amérique du Sud, chez les ashaninka dans la forêt d’Amazonie. L’anthropologue tire de son séjour plusieurs textes et ouvrages dans lesquels il traite des systèmes de connaissance des indigènes. Il aborde en particulier la fabrication et l’utilisation de l’ayahuasca. Il est l’ auteur du Serpent cosmique, un ouvrage consacré au sujet et contenant de nombreux documents passionnants sur les fleurs et les feuilles de Banisteriopsis caapi.
Dans la vidéo suivante, vous découvrirez une interview de Jeremy Narby à propos du Chamanisme et de l’ayahuasca.
Source : https://www.youtube.com/watch?v=m81KB3NK9JQ
Si vous souhaitez aller plus loin sur le sujet que ce que nous vous avons présenté sur cette page, nous vous conseillons la lecture de son texte central. Vous pouvez aussi vous plonger dans la lecture d’un article de l’auteur sur la question. Jeremy Nardy s’appuie toujours sur nombre de documents.
Source : https://www.amazon.fr/serpent-cosmique-lADN-origines-savoir/dp/2825704954/ref=sr_1_1?adgrpid=55602115109&gclid=Cj0KCQiA2NaNBhDvARIsAEw55hgKP3fShShxB3d7yJk7pSxYtHI–Kc7q6sSbzYPlFa7hyxlFpPbUBUaAqwbEALw_wcB&hvadid=275381800217&hvdev=c&hvlocphy=9055971&hvnetw=g&hvqmt=e&hvrand=17240407082110945154&hvtargid=kwd-311510536980&hydadcr=11278_1763812&keywords=serpent+cosmique&qid=1639328218&sr=8-1
Guide : où se procurer l’ayahuasca et Banisteriopsis caapi ?
L’ayahuasca est largement consommé à New-York et dans la Silicon Valley. Mais elle est aussi très appréciée en France, par exemple à Paris.
Achetez toujours vos produits psychotropes sur un site web de confiance, comme Mycotrop. En particulier pour un produit comme l’ayahuasca. C’est un fait que les fraudes ne sont pas rares. Vous trouverez Banisteriopsis caapi en consultant les catégories du site ou en introduisant les termes exacts dans le moteur de recherche, ce qui vous conduira à la bonne page.
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